é le 2 octobre 2010 dans Carnet de campagne

Début octobre, la fête de la gauche à Sallanches en Haute-Savoie, à l’initiative d’Annie Laffin, a été l’occasion de faire plus ample connaissance avec des militants aux convictions intactes, sur des terres de conquête riches de promesses.

Atteindre Sallanches n’est pas chose aisée. Que ceux qui liraient dans mes propos une connotation politique se ravisent, accéder par les transports à cette belle commune de Haute-Savoie relève de l’exploit. Rares sont les communes françaises que l’on relie par Genève en venant de l’hexagone ! Mais quel accueil à l’arrivée ! Convié par Annie Laffin, secrétaire de section de Sallanches, j’ai passé début octobre une journée exceptionnelle, entouré de militants, de fervents défenseurs des valeurs socialistes. L’émergence d’idées nouvelles, de nouveaux profils, de ceux que l’on a coutume de nommer « génération montante » du parti, incarnée notamment par Guillaume Mathelier, maire d’Ambilly et Nelly Morisot, en lice pour les cantonales et qui a, à cet égard, tout mon soutien, ont fait de cette fête de la gauche une journée mémorable.

Là où bien d’autres responsables politiques ont failli à leur engagement à la dernière minute, en raison notamment de la mobilisation nationale à Paris, j’ai pu participer à des débats passionnés et passionnants sur l’entreprise, parler de la gauche et de son avenir. Quel meilleur augure qu’aborder la rénovation du parti au pied du Mont-Blanc, le plus haut sommet français ?

Cette région de France, frontalière, -chère à mes souvenirs de jeunesse, pour avoir été le théâtre de mes escapades à l’adolescence, la Suisse étant le pays d’origine de ma mère suisse italienne-, au passé industriel lourd, prouve une fois encore la disparité des transports et le désenclavement indispensable à certaines régions de France. Des dysfonctionnements certains qui, en dépit de leur nécessaire résolution, n’entravent pas l’espoir et la bonne humeur des militants locaux.

Merci à Annie, Guillaume, Nelly et à tous les militants de la fédération pour leur accueil à cette Fête de la gauche placée sous le signe de l’optimisme et conclue au son des musiciens tsiganes, français depuis plus longtemps que moi

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