Philippe Martin, premier ministre gersois

 

Philippe Martin dans son bureau du conseil général, en janvier dernierl./Photo DDM, Nedir Debbiche

Philippe Martin dans son bureau du conseil général, en janvier dernierl./Photo DDM, Nedir Debbiche

Le président du conseil général et député du Gers Philippe Martin a été nommé ministre de l’Écologie. Une bonne nouvelle pour le département qui n’a pas été représenté au Gouvernement depuis 1983.

Sous la cinquième République, le Gers n’a été représenté qu’une seule fois au sein du Gouvernement : lorsque le député socialiste André Cellard a été nommé secrétaire d’État dans le premier gouvernement de Pierre Mauroy, en 1981. Il n’est donc pas abusif de dire que Philippe Martin est le premier ministre de plein exercice gersois. Annoncée hier en fin d’après-midi, la nouvelle a suscité des réactions unanimement positives dans le département. De la part du président de la chambre de commerce et d’industrie Michel Doligé qui a été le premier à exprimer «sa satisfaction» et à adresser ses félicitations au nouveau ministre. Plus tard, c’est le groupe d’opposition au conseil général, le «Gers avant tout» (GAT), qui adresse un message de félicitations : «Au-delà de nos différences et de nos divergences sur les choix politiques à engager pour notre département du Gers, il n’en demeure pas moins que l’estime réciproque reste un ciment fort de notre démocratie et des valeurs républicaines que nous partageons» écrivent les conseillers généraux de droite qui ajoutent : «Nous lui formulons très sincèrement tous nos vœux de réussite dans ce ministère qui porte des thématiques fortes à laquelle nous sommes très attachés.» Côté organisations agricoles, c’est la Coordination rurale qui a réagi en premier, hier en félicitant Philippe Martin, «récent auteur du rapport sur la gestion quantitative de l’eau en agriculture dans lequel il abordait d’une façon globalement positive la question de l’irrigation.» La Coordination rurale annonce d’ores et déjà son souhait d’être reçue par le nouveau ministre dont elle attend «qu’il réconcilie l’agriculture et l’écologie par une approche pragmatique des enjeux d’une agriculture à la fois productive et durable qui assure sa mission essentielle, celle de satisfaire la demande sans cesse croissante de nourriture.»

Cette nomination a pris de court tout l’entourage du président du conseil général dont l’agenda va se trouver nécessairement chamboulé. Censé être Paris hier et aujourd’hui, il devait être à Auch vendredi où il avait nombre de rendez-vous. Reste également à savoir comment va s’organiser la succession de Philippe Martin à la présidence du conseil général. Une question qui devrait être éclaircie dans les jours à venir.

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