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Une nouvelle vie commence pour Valérie Trierweiler. Mardi, la compagne de François Hollande est officiellement devenue première dame, même si c'est "un terme qui n'est pas adapté à la fonction." Si elle souhaite continuer à exercer sa profession de journaliste, c'est surtout un rôle d'ambassadrice qui l'attend dans les jours à venir.

Bruni-Sarkozy et Valerie Trierweiler

Carla Bruni-Sarkozy et Valerie Trierweiler sur le perron de l'Elysée. (Reuters)

"Je ne serai pas une potiche". Elle avait donné le ton dans un entretien au Times, il y a quelques jours. Elle a mis en application se promesse dès le premier jour du mandat de son compagnon. Valérie Trierweiler, devenue la première première dame de la Ve République non mariée, a en effet innové, organisant pour la première fois une véritable passation des pouvoirs des femmes.

Robe en crèpe noire ceinturée, talons hauts, élégante comme toujours, la compagne du chef de l'Etat s'est longuement entretenue avec Carla Bruni-Sarkozy. Les deux femmes sont ensuite sorties aux côtés de leur époux et compagnon respectifs, avant de s'embrasser sur le perron de l'Elysée, où elles se sont alors séparées. Une vraie innovation dans le protocole, comme le fait de serrer la main à tous les invités. Différente, pas indifférente. "C'est très émouvant pour moi. La nouvelle vie avait déjà commencé. Mais là, c’est une autre étape. J’essaierai de la faire le mieux possible", a-t-elle admis sur France 2, répétant qu'elle ne souhaitait pas qu'on la nomme "Première dame". "C'est un terme qui n'est pas adapté à la fonction", a-t-elle estimé, "d'ailleurs, si quelqu'un a des idées, je suis preneuse".

La fonction qui est désormais la sienne ne l'inquiète pas. "Je pense que ce sera plus facile pour moi à l'Elysée que cela ne l'a été pour Carla Bruni", a-t-elle ainsi confié à l'AFP, soulignant que l'épouse de Nicolas Sarkozy, chanteuse et ex-mannequin, "venait d'un monde totalement étranger à celui de la politique et n'en connaissait pas nécessairement les codes". Ce n'est pas son cas, loin de là. Son passé de journaliste l'a préparé. "Je connais assez bien le fonctionnement des voyages officiels, j'en ai fait beaucoup comme journaliste. Il y a eu des G8 où j'ai suivi le programme des femmes des chefs d'Etat", a-t-elle expliqué.

Un déjeuner prévu avec Michelle Obama

Si les Français ne lui en tiennent pas rigueur - près de huit sur dix considèrent cela comme peu important - l'absence de lien marital avec le président français pourrait parfois lui jouer des tours, notamment au Vatican, mais "franchement, ce n'est pas du tout un aspect qui me soucie. Il y a bien d'autres choses qui peuvent m'inquiéter avant celle-là", démine-t-elle. Outre le Vatican, la question protocolaire concernant la nouvelle Première dame pourrait pourtant se poser dans des pays très religieux et attachés aux principes comme l'Arabie Saoudite, l'Indonésie, voire l'Inde. Elle s'en accommodera.

Reste un problème qu'elle entend bien régler. Née dans une famille désargentée, celle qui est toujours salariée de Direct 8 et Paris Match entend conserver son indépendance financière. Donc continuer à travailler. "Je pense pouvoir continuer à faire du journalisme si je ne traite pas de l'actualité française, quelle qu'elle soit", a-t-elle confié au magazine Elle. "Piste" envisagée parmi d'autres, "des entretiens de personnalités étrangères". En attendant d'être fixée sur son sort professionnel se dessine déjà ses premières activités de "compagne de". Dans son entourage, on indique ainsi qu'elle devrait déjeuner vendredi avec l'épouse du président américain, Michelle Obama, à Washington. Le début d'une nouvelle vie.

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